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Le voyage dans le temps avec Narcquos #3 : Ghostbusters !

Hey salut les gens ! Halloween, c’est fini ! Ouais, c’est triste mais c’est bientôt Noël ! Et surtout les soldes steams ! Mais en attendant, il reste encore quelques fantômes qui ont décidé de ne pas retourner dans le monde des morts. Alors aujourd’hui, je vous propose de partir à leur chasse et pour ça, on a besoin des meilleurs : les Ghostbusters ! Alors, prêts ? C’est parti !

Et nous voici dans les années 70, et cette fois-ci, pas de guerre ! Ouf ! L’ambiance est plutôt sympa d’ailleurs, ça rigole par ici et c’est normal car nous sommes au « second city » de Toronto, au Canada, un café théatre d’improvisation, extension d’un premier « second city » créé à Chicago en 1959 par Paul Sills.

 

On pourrait se dire que c’est juste « sympa », mais on peut y croiser certaines têtes connues telles que Bill Murray, John Candy, Rick Moranis ou encore Dan Aykroyd .

Ils prennent tellement d’ampleur qu’en 1975, est créée une émission de variété humoristique appelée « NBC’s Saturday Night », NBC puisqu’elle passe sur la chaîne NBC, et l’émission existe d’ailleurs toujours sous le nom de Saturday night live, et si vous parlez anglais allez voir ! Ça vaut le coup.

On y retrouve encore certains habitués dont ceux cités précédemment, mais aussi d’autres stars comme par exemple Eddy Murphy. L’émission a tellement de succès que certaines d’entre elles inspirent le cinéma, et c’est d’ailleurs ainsi que l’on aura droit aux Blues brothers.

Et c’est grâce à ces succès que Dan Aykroyd aura la chance de proposer un scénario au producteur et réalisateur Ivan Reitman, connu pour avoir produit principalement des spectacles dont, entre autres, la comédie musicale « Merlin » (Il existe une comédie musicale Merlin, faites ce que vous voulez de cette info), une histoire de chasse aux fantômes futuristes se passant dans l’espace intitulée Ghostmashers mais Reitman refusa dans un premier temps, trouvant le projet trop sérieux et trop coûteux. Harold Ramis et Dan retravaillèrent alors le projet Ghostmashers et le scénario de Ghostbusters fut créé.

Revenons un peu dans le passé une nouvelle fois, mais cette fois-ci en Californie dans les années 1920 où deux frères du nom de Jack et Harry Cohn (n’enlevez pas le « n » ) créent une petite société du nom de CBC film qui changera pour devenir Columbia Pictures. Cette société sera d’abord une filiale de Coca-Cola company (oui, vous avez bien lu) avant d’être racheté par Sony. Et c’est pendant la période Sony que Reitman produira notre film-sujet !

Mais tout ne se passe pas comme prévu :

Premier problème: le casting ! Bien que Dan ait déjà une liste dans sa tête, les choses ne se passeront pas comme prévu. En effet le casting de base devait être le suivant : John Belushi, Eddy Murphy, Michael Keaton et John Candy pour les 4 principaux protagonistes. Sauf que : John Belushi meurt en 1982, Eddy Murphy préfère se lancer dans « le flic de Beverly hills », Keaton refusa à cause du manque de gens célèbres, son rôle fût alors proposé à Chevy Chase qui refusa car il préférait le premier script, et enfin John Candy voulait un personnage allemand avec des chiens, ce qui lui fut refusé et provoqua son départ.

Dan partit donc piocher dans ses amis du Saturday night live pour y trouver : Bill Muray qui exigea en échange que Columbia fasse un remake du « fil du rasoir » où il serait l’acteur principal, Ernie Hudson, et enfin, ce seront carrément Harold Ramis et Dan Aykroyd qui reprendront les deux postes vacants.

Ensuite, certaines scènes, furent tournées sans autorisation, on prendra pour exemple, l’une des scènes phares dans New York qui fut tournée le plus rapidement possible pour éviter un maximum d’ennui avec les autorités.

Toutefois, tout ira pour le mieux grâce à une communication de génie incluant une véritable publicité pour les Ghostbusters, publicité qui tournera plusieurs semaines avant le film et contenant un numéro de téléphone que l’on pouvait réellement appeler pour entendre les chasseurs, mais aussi la voiture « Ecto 1 » qui fera quelques rondes aux USA.

UN autre élément clé est cette musique que tout le monde connaît encore maintenant : Who you gonna call ? de Ray Parker qu’il composera en seulement deux jours après avoir vu la pub du film. Musique qui entraînera une petite série aux tribunaux. Tout d’abord car le chanteur Huey Lewis, qui fut le premier approché pour faire le thème principal mais déclina finalement, porta plainte pour plagiat car la chanson de Parker ressemblait étrangement à sa chanson I want a new drug, et je ne peux pas lui donner tout à fait tort là dessus. Ça n’empêchera pas Ray Parker de recevoir d’obtenir deux disques d’or et deux de platines pour son titre. Un accord à l’amiable fut trouvé bien plus tard en faveur de Lewis… Pendant un temps, avant que celui-ci ne brise la clause de confidentialité de l’accord, suite à quoi Ray Parker porta plainte à son tour pour rééquilibrer la balance.

Et surtout, le succès du film vint de lui-même ! Les effets spéciaux étaient superbes pour l’époque, le casting final envoyait du pâté sur un scénario qui déchire, bref, c’est une réussite totale !

Le scénario de base reste simple malgré tout : 3 chercheurs universitaires s’intéressant au domaine du paranormal se font virer, suite à cela, ils décident de monter une entreprise de chasseurs de fantôme et tout se passe plutôt bien jusqu’à ce qu’un ancien dieu décide de conquérir le monde avec une armée fantomatique.

Et vous vous en doutez bien : si un film fonctionne, il y aura bien des gens pour en faire des jeux… Bon, même si le film ne marche pas en fait.

Et c’est ainsi qu’Activision se dit que ce serait son rôle et c’est le producteur David Crane qui s’en chargera sur ordinateur avant que le jeu ne soit adapté sur moult machines… Et le moins qu’on puisse dire c’est que…meh !

Le jeu est lent, le jeu est mauvais, même en tenant compte de l’âge. On notera d’ailleurs que le portage sur console sera très mal adapté, enlevant la plupart des effets du moteur du jeu, les différences entre les véhicules par exemple seront totalement zappées, mais surtout l’objectif principal, consistant à rembourser un emprunt à la banque sera lui aussi oublié, ne devenant qu’anecdotique.

Et croyez-moi, ce sera une habitude avec les jeux Ghostbusters qui tendront à prouver qu’un bon film ne doit pas forcément essayer de changer de support ! (On reparlera une fois des Tortues Ninja, promis)

Globalement, on retrouve les mêmes problèmes : maniabilité désastreuse, des objets inutiles ou contre-intuitifs, des incohérences partout et des bugs de jeux à la pelle ! Et surtout, on perd l’un des 4 protagonistes, je vous laisse deviner lequel…(si vous ne trouvez pas, bye bye Winston!)

Quoiqu’il en soit, le film lui, sera un succès et connaîtra une suite avec la même équipe, mais ça, c’est une autre histoire pour une autre époque !

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